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Prezentacja w języku polskim
- Une représentation simple des empreintes sur le climat, l'énergie, et les ressources naturelles par besoins humains.
- Des cartes pour piloter des trajectoires sobriété, efficacité, décarbonation du local au mondial, justes envers les plus pauvres et les générations futures, soucieuses des diversités de styles de vie.
- Trois propositions de renouvellement de notre pensée économique, pour passer du mot d'ordre "croissance verte" de l'économie du développement durable, au mot d'ordre "coopération" pour le ré-encastrement de l'économie dans le social et la biosphère.
- Changer la pensée par secteurs d’activités unifiés par l’argent, par la mesure en Gaïa de chaque besoins humains disjoints.
- Quitter la pensée de la croissance infinie, pour apprendre à borner les empreintes par Vital & Limite.
- Changer la pensée d’un monde composé de pays souverains, par une vision fractale de la Terre mère.
- Un appel à une mobilisation internationale pour "sortir le PIB de nos stratégies bas carbone", avec une proposition alternative à l'actuelle équation de Kaya ; sourde aux injustices sociales, aveugle aux dégats sur l'environnement, et muette pour qui n'est pas économiste.
Développement - Partenaires
2025 Le réseau international expérimente la démarche VIVE pour améliorent le bien être entre voisin et celui des générations futures .
" extrait d'une séance de jeu" .
2024 signature du manifeste européen pour la sobriété avec 90 autres associations
Les applications actuelles de l'équation de Gaïa V L:
- Recherche: étudier les cobénéfices des trajectoires sobriété et du bien-vivre (p 57-58)
- Politique : analyser les politiques publiques depuis 1974 du logement en France
- Enseignement : former des élèves et étudiants (ex partenariat avec GEM) aux impacts de leur mode de vie
- Collectivités locales : accompagner des changements par la démocratie directe (ex partenariat avec la municipalité d'Odemira)
Les perspectives :
- Plaidoyer:
en France : Pour une autre politique tarifaire de l'énergie domestique
en Europe : Sortir le PIB de nos stratégies bas carbone !
dans le monde: (Pour réformer les COP climat et Biodiversité)
- Consulting: diagnostiquer des situations de territoires,, piloter des trajectoires en anticipant les effets rebonds et les conflits sociaux.
"L'équation de Gaia, c'est simple. C'est décomposer notre impact carbone en trois facteurs: combien on consomme pour nos besoins? combien d'énergie il faut pour produire ce que l'on consomme ? et combien de CO2 il a fallu émettre pour produire cette énergie? Pour réduire le premier facteur il faut de la sobriété ce qui réduit notre empreinte sur les ressources naurelles, pour réduire le deuxième il faut des produits qui utilisent moins d'énergie et pour réduire les émissions de CO2 il faut passer aux énergies renouvelables." |
Samuel |
Thomas |
" L’équation de Gaïa est une méthode pour chiffrer les valeurs non monétaires de consommation. Connaître notre impact afin de pouvoir comparer et objectiver nos styles de vie." |
"L’équation de Gaïa est un modèle qui permet de prendre conscience et représenter notre empreinte sur la terre. Elle s’applique à tous les secteurs, en particulier le logement, le transport et l’alimentation. Cela aide à réfléchir aux conséquences de nos décisions qui ne sont parfois pas bonnes pour rester dans les limites planétaires. Trouver un juste milieu individuellement et collectivement pour prendre soin de la planète et des plus pauvres" |
Mireille |
![]() |
"L’équation de Gaïa permet à chaque territoire-fractale de choisir sa propre trajectoire en fonction de sa « biodiversité » humaine et non humaine tout en prenant en compte les besoins des êtres les plus fragiles et des générations à venir. Aux acteurs des terrtoires d’inventer leurs nouvelles règles du jeu pour leurs communs grâce à d’autres unités de compte comme le temps, l'énergie, le CO2, ou les Gaïa de nos besoins (km, Cal…). " |
ANNEXE I Le levier monnão - le pluralisme monétaire ANNEXE II L'argent, le système financier ANNEXE III note de géométrie dans l'espace
1/ Les trois Empreintes , les trois facteurs, le V et le L, les trajectoires SED
L' Empreinte carbone est la quantité de Carbone émise par une personne ( CO2 /p ). C'est le produit du facteur Empreinte énergétique par le facteur Intensité carbone (quantité de Carbone/ unité d’énergie : CO2 / kWh).
L' Empreinte énergétique est le produit de Empreinte sur les ressources naturelles par la Performance énergétique (nombre d’unité d’énergie / unité de ressource : kWh/ Gaïa).
L' Empreinte sur les ressources * naturelles de la biosphère est exprimée avec l’unité de mesure Gaïa. (quantité de ressources prélevées ou polluées par une personne: Gaïa /p )
p = personne
Vital & Limite
Chaque empreintes est bornée
- une valeur basse le "Vital": minimum auquel toute personne du territoire doit pouvoir accéder dans le souci de justice sociale et de dignité humaine,
- par une valeur haute la "Limite": maximum à ne pas dépasser pour assurer une planète viable aux génération à venir et la préservation des écosystèmes terrestres,
- l'espace entre V et L exprime la diversité de styles de vie, souhaitée la plus variée possible.
Si vous utilisez l'équation de Gaïa VL, il vous est demandé de respecter les couleurs du Vital (bleu clair) et de la Limite (orange) dans vos représentations graphiques.
Trajectoires SED
La réduction du premier facteur Gaïa/p est appelé trajectoire Sobriété, celle du deuxième facteur est appelée trajectoire Efficacité, et celle du troisième est appelée trajectoireDécarbonation.
Représentation dans l'espace
En prenant pour axes les trois facteurs, la valeur de l'empreinte carbone est le volume du parallélépipède rectangle (gris), la hauteur de l'arête violette est la valeur de l'empreinte sur les ressources, et la surface de la face marron est la valeur de l’empreinte énergétique.
Pour appliquer l'équation de Gaïa, il faut toujours préciser:
- Le territoire géographique choisi : monde, sous-continent, pays, région, ville, quartier, voisinage...
- Le besoin humain choisi : se loger, boire, s’alimenter, se déplacer, se vêtir, communiquer.. se divertir...
Les intentions de l'équation de Gaïa V L :
Toute équation en économie porte des intentions et présente des points aveugles
- Dissocier les choix politiques selon les besoins humains : s'alimenter, se loger, se déplacer ( les trois besoins les plus impactants pour nos défis), se vêtir, communiquer, boire, se divertir, se soigner... etc.
- Partir de la diversité des styles de vie et des différentes richesses culturelles des peuples, comme d'une opportunité pour co-inventer des façons de réduire collectivement nos empreintes carbone, énergétiques et ressources, dans un souci de justice envers les plus pauvres et de justice envers les générations futures.
- Permettre aux citoyens comme aux décideurs, soucieux d'éthique du bien commun, d' agir sans attendre des décisions d'instances supérieures (État, COP..) ou des techno-solutions miracles
- Etre universel et adaptable avec une version simplifiée à la portée de tous (indicateurs de la vie courante: kg, km.., des cartes), et des versions plus évoluées ( indicateurs plus élaborés, carte en 3D).
- Etre évolutif pour suivre l'évolution des modes de vie et des changements technologiques.
- S'inscrire dans la pensée de la dynamique des systèmes du microlocal au mondial
Plus généralement, l'équation de Gaïa tente de dépasser l'approche "développement durable" (celle de l'équation de Kaya), et celle de la croissance verte, pour penser en terme de ré-encastrement de nos économies dans le social et dans la biosphère, Les unités de compte nouvelles (tels que les Gaïa sectoriels- km,m2, cal.. -, le kWh, le temps, ou le CO2 ) peuvent rendre plus robuste notre économie fragilisée par l'omniprésence de l'argent et la fragilité du système financier grace à de nouvelles monnaies (cf ANNEXES monnão).
retour au sommaire2/ Le Gaïa : unité de mesure de la pression anthropique sur les ressources naturelles
Choisir un indicateur est toujours réducteur. Ici le choix est celui d’une rationalité limitée et du rejet de l'argent comme indicateur.
L'originalité est ici d’introduire une nouvelle unité de compte à la fois écologique et sociale. Le Gaïa est une unité singulière à plusieurs titres, car il est
- co-décidé collectivement et non par des experts,
- susceptible d’être différent d ‘un territoire à un autre,
- variable dans le temps,
- ajustable à la modalité de prise en compte des impacts sur les ressources,
- son étalon appelé "le vital" (la valeur de 1 Gaïa) est le besoin vital annuel d’une personne sur son territoire ( combien vaut 1 Gaïa.
NB 1: L’empreinte sur les ressources est classiquement évaluée par l’Analyse de Cycle de Vie. L'ACV propose une liste d'indicateurs disjoints non pondérables entre eux (comment pondérer entre polluer une rivière, polluer l’air, faire disparaître une espèce endémique ?) rendant impossible une unité de mesure syncrétique de la pression anthropique. Le Gaïa parle des besoins humains en cherchant une unité propre à chaque besoin la plus sigificative possible de l'empreinte sur les ressources.
NB 2: L'emploi du mot Gaïa (Terre-Mère en grec ancien) peut prêter à polémique dans ce cas il faudra trouver un autre nom. Il a été choisi pour quatre raisons.
- Il permet un jeu de mot équation de "Gaïa" versus "Kaya".
- Il est courant en science de prendre des mots du grec ancien ou du latin pour des unités de mesure. On peut ainsi compter en déc-gaïa, kilo-gaïa, déca-gaïa..etc.
- Il permet d'associer écologie et social. « terre » (ga) peut signifier nos écosystèmes qui vivent et qui ont besoin d'être préserver et régénérer. « mère » (îa ) peut signifier celle qui nous nourrit, celle dont les hommes prélèvent des ressources pour leurs besoins. Ainsi nous pouvons associer à Gaïa non pas l'image d'une divinité (la déesse Grecque), mais celle d'une créature à protéger ( "notre soeur la Terre mère"cf. S François d'Assise) qui souffre.
- Il permet de porter une attention spéciale aux communautés aborigènes et à leur combat pour défendre la terre déclartion universelle des droits de la terre Mère.
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3/ Les cartes trajectoires en 2 dimensions
Voici l'exemple de l'empreinte énergétique du logement d'une ville. Les empreintes des quartiers sont les nuages de points.
Quartier A récent population aisée vivant dans des villas - Quartier D centre ville logement ancien - Quartier B des années 70 à 90.
L'empreinte ressource est mesurée en m2 par personne et le DPE (diagnostic de performance énergétique) en m2 par kWh énergie primaire. La trajectoire de chaque quartier est la flêche qui part du point noir représentant la moyenne du quartier. La flêche verte est la trajectoire moyenne des trois quartiers, celui de la ville.
On constate qu'il n'y a pas d'effet rebond, les flèches sont toutes vers le bas et vers la gauche.
L'équation de Gaïa doit se représenter en 3 dimensions (voir note sur la dimension 3), mais il est plus simple de la décomposer en deux sous-equations, donc deux cartes en 2D . Celle de l'empreinte énergétique et celle de l'empreinte carbone.
Pour faciliter la lecture des écarts et la comparaison entre pairs, les echelles peuvent être normalisées par le vital des trois empreintes (Vital=1). De ces trois étalons se déduisent le 1 de la performance (c'est le rapport du 1 de l'empreinte énergétique par le 1 de l'empreinte sur les ressources), et le 1 de l'intensité énergétique (c'est le rapport entre le 1 de l'empreinte carbone par le 1 de l'empreinte énergétique). L'usage courant pour les équipements électro-ménagers ou les logements est de mesurer la performance énergétique à l'aide de lettres de couleurs, du vert au rouge. Aussi le 1 de la performance énergétique sera A, le 2 B, etc...
Carte des Empreintes énergétiques pour visualiser les trajectoires sobriété-efficacité
Sur cette carte, les 1 et L de l'empreinte ressource sont les droites bleu-clair et orange (ici L=4). Les isocourbes représentent les multiples du 1 de l'empreinte énergie (Il s'agit de la fonction inverse 1/x : l'empreinte ressource fonction de l'empreinte énergétique divisée pas la performande énergétique) . En bleu-clair l'isocourbe du vital et en orange celle de L (ici L= 8). L'espace intérieur est celui de la diversité de styles de vie. Les trajectoires sobriété-efficacité sont représentées pas des flêches Sobriété de 4 à 3 Gaïa, Efficacité de B à A+, Empreinte énergie de 8 à 2.
Carte des empreintes carbone 2D pour visulaiser les trajectoires sobriété-efficacité-décarbonation.
Il est proposé de graduer par des lettres grecques de couleur grise telles que α =1 β = 2 etc.. l'axe de l'intensité carbone. Les isocourbes 1 et L de l'empreinte énergétique de la carte précédente sont devenues des droites bleu-clair et orange (ici L= 8). Les isocourbes de la nouvelle carte représentent les multiples du 1 de l'empreinte carbone . En bleu-clair l'isocourbe du vital et en orange celle de L (ici L= 6). L'espace intérieur est celui de la diversité de styles de vie. Les trajectoires sobriété-efficacité de 8 à 2 et décarbonation de γ à β+ sont représentées pas des flêches. L'empreinte carbone passe de 24 (3x8) à 3.
Carte emblématique de l'équation de Gaïa VL permettant l'analyse comparée d'empreintes entre territoires
A droite de l'axe "Empreinte", figure les territoires A, B...etc. L'expression de leur diversité interne se lie entre les segments bleu-clairs et orange. La trajectoire de leur empreinte est représentée par une flêche. A gauche de l'axe se trouve le territoire supra avec une bande orange des mini-maxi des L , et une bande bleu-claire des mini-maxi des 1 de ses territoires membres. Au sein de ces bandes se trouve le 1 et le L co-décidés par les membres pour leur territoire supra, leur trajectoire moyenne est en noir et celle plus ambitieuse souhaitée en jaune .
4/ Combien vaut 1 Gaïa ?
La valeur étalon, appelée le "Vital", est égale à 1, c'est la quantité d'empreinte sur les ressources nécessaire au besoin "vital" annuel d’une personnes pour bien vivre sur son territoire. Cette quantité s'exprime dans une grandeure physique qui est sociologique.
Le besoin de se loger pourra s'exprimer en m2 , avec 1 Gaïa logement qui pourra être 10 m2 ou 15 ou 20 selon les territoires.
Le besoin de mobilité pourra s'exprimer en km,avec 1 Gaïa mobilité qui pourra être 500 km ou 5000 km par an selon les territoires. Ou la somme des km coefficientés par la nature des moyens de transport (l'empreinte sur les ressources d'un avion ou d'un train pesant plus que celle d'un vélo. Le besoin de s'alimenter pourra s'exprimer en kg, en calories ou en protéines avec un coefficient pour les produits d'animaux ( exemple 1 calorie animale nécessite 10 calories végétales)
5/ Dynamique dans le temps
Entre l’instant présent et le temps objectif la variation de l’empreinte carbone est le produit de la division des trois facteurs de l’équation par des réels positifs, tel que T= D x E x S.
L’empreinte carbone décroît si T est supérieur à 1, ou augmente si T est compris entre 0 et 1.
6/ Sa triple universalité
- Espace: elle s’applique à toutes les échelles, depuis l’échelle individuelle et des associations de voisinage jusqu’à l’échelle planétaire/mondiale;
- Temps: elle peut être utilisée au présent (diagnostic de la situation présente), au passé (comprendre les évolutions passées pour en tirer des enseignements) et au futur pour établir des scenarii (notamment pour réfléchir à des stratégies de réduction et définir des trajectoires vers le zero carbone.
- Besoins: Elle s’applique à tous secteurs des besoins humains qui génèrent une empreinte même ponctuellement. On peut ainsi analyser une consommation spécifique ou des consommations entre elles. Par exemple, comparer un voyage en bus électrique transportant 50 personnes et un voyage en voiture avec le seul chauffeur et identifier les divers éléments qui jouent dans la différence et sur lesquels il est possible d’ agir.
L’expression multi-besoins de l’équation de Gaïa est:
Empreinte totale CO2/p = SOMME des Empreinte d'un besoin CO2/p + l'empreinte C02 du méthane émis par les animaux d’élevage
7/ Les trajectoires Sobriété Efficacité Décarbonation (SED)
1- Réduire l’empreinte ressource est une trajectoire de Sobriété , en réduisant la quantité de Gaïa dont on a besoin (par exemple : voyager moins loin, manger moins de viande, moins gaspiller de nourriture, avoir une garde-robe plus restreinte, consommer moins d’octets, etc.) ou en le partageant (co-location d’appartement, lieux de vie, outils de bricolage, matériel sportif en commun..). Souvent cela peut se faire à très court terme et sans investissement.
2- Réduire l’empreinte énergétique des outils et équipements par unité de Gaïa est une trajectoire efficacité (par exemple en abandonnant certains équipements (sèche-linge), en ayant des chaînes de production moins énergivores ( système agri-alimentaire utilisant moins d’engrais chimiques, moins de circuits longs) ou en améliorant la performance énergétique (bâtiments isolés thermiquement, pompe à chaleur à fort COP). Parfois cela peut se faire collectivement sans investissement (co-voiturage, transports en commun pleins, zéro emballage) ou avec investissement (transformation des systèmes de production, de transport, relocalisation). Ces trajectoires sont donc à court et moyen terme.
3- Réduire l’empreinte carbone par unité de kWh est une trajectoire de Décarbonation. Ces trajectoires se font en investissant dans des énergies renouvelables des puits de carbone ou des pièges à CO2. Baisser l’intensité carbone peut se faire avec des investissements collectifs (éolien, photovoltaïque, reforestation) ou individuels (panneaux photovoltaïque, voiture électrique). Ces actions sont donc à moyen et long terme.
L’équation de Gaïa permet ainsi de réfléchir à des trajectoires par étape et toujours dans cet ordre; ce que l'association négaWatt prône depuis plusieurs années, comme le montre ce visuel.
8/ Règle d'or et zonages pour des politiques efficientes
Le respect de l'ordre de la règle d'or assure qu'il n'y aura pas d'effets rebonds et autres dérives.
1 agir sur l’empreinte ressource c’est agir sur les trois empreintes.
2 agir sur la performance énergétique, c’est agir sur deux empreintes (énergie et carbone).
Les politiques incitatives pour l'empreinte énergétique doivent dépendre de la zone où l'on se situe sur la carte.
- En zone 1 promouvoir des performances minimales et en zone 2 des Gaïa maximum doivent être préconisés.
- Pour les zones sous le Gaîa vital 1 (personnes à priori à faible revenu), en zone 3 et 4 accéder au vital peut aggrave la précarité. En zone 4,si le style de vie convient, il serait injuste d'exiger une norme de performance .
- En zone 5, une trajectoire S ou E peut-être encouragée, si la population y est nombreuse, afin de baisser les empreintes moyennes du territoire.
3 agir sur l’intensité carbone, c’est agir sur la seule empreinte carbone.
Les politiques incitatives pour l'empreinte carbone doivent dépendre de la zone où l'on se situe sur la carte.
- En zone I promouvoir des intensités carbones minimales et en zone II des empreintes énergétiques maximum doivent être préconisés.
- Pour les zones sous le vital de l'empreinte énergétique 1 (personnes à priori à faible revenu), en zone III et IV accéder au vital en augmentant la consommation d'énergie peut engendrer des risques sociaux en cas de taxe carbone. En zone 4,si le style de vie convient, il serait injuste d'exiger une décarbonation (cas des interdictions de circuler des véhicules non éléctriques en ville).
- En zone V, une trajectoire SE ou D peut-être encouragée, si la population y est nombreuse, afin de baisser les empreintes carbones moyennes du territoire.
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9/ Prévenir les effets rebonds et autres dérives
Rappel: l'équation de l'équation de Gaïa dans le temps est la suivante avec T= D x E x S.
L’effet rebond (source Wikipedia) « caractérise un effet pervers et paradoxal des progrès en matière d’efficacité énergétique (E>1) : les économies réalisées ne sont pas synonymes d’une moindre consommation, mais entraînent au contraire une augmentation de la consommation des équipements concernés ou d’autres équipements, et donc de l’énergie nécessaire à leur fabrication et à leur fonctionnement (ES<1).
L'effet rebond est en quelque sorte une dérive d'une trajectoire a priori vertueuse mais qui n'atteind pas l'objectif, celui de la baisse de l'empreinte. L'équation de Gaîa soucieuse de trois empreintes permet de prendre en compte d'autres dérives. Dans ce tableau nous voyons 8 dérives possibles sur les trois empreintes, en fonction de D, E et S. L'effet rebond est signalé par un encadré rouge.
Attention, lorsque la trajectoire d'une empreinte permet d'atteindre le vital, il ne s'agit pas de dérive, mais de justice sociale. Dans le cas contraire, il s'agit bien de dérive. Nous pourrions élargir la définition, et parler d'"effet rebond" dès qu'une trajectoire augmente une empreinte. Les cartes 2D permettent de visualiser immédiatement ces "effets rebonds".
10/ La rénovation de la pensée économique
Par son approche par les besoins humains, et en excluant leur mesure par l’argent, l’équation de Gaïa sort de l'actuel "développement durable" et de l'économie financiarisée, pour être au service du réencastrement de l’économie dans le social et du social dans la biosphère. Chaque besoin sur chaque territoire fait l’objet de choix de trajectoires adaptées car co-décidés.
Les "Vital & Limite" des empreintes ne visent pas une nouvelle normativité, mais une dynamique territoriale continue d’évolution des limites du vital et de viable de chacune des trois empreintes dans le souci des générations à venir et de la biosphère.
L’équation de Gaïa défend l’idée de ne pas hiérarchiser entre les besoins humains (ex s’alimenter n’est pas plus ou moins important que se loger). Par contre pour un besoin donné, elle mesure les écarts entre personnes ou populations (se loger : 10 m²/p c’est sans doute trop peu et 100 m²/p est sans doute excessif, manger moins de 800 cal/jour est insuffisant et consommer en gaspillant plus de 5000 cal/j est excessif, avoir moins de 500 kWh/p pour se loger peut être insuffisant et 10000 kWh/p excessif..etc)
Seules les empreintes énergie et carbone peuvent s’additionner, l’équation de Gaïa évite ainsi la cumulativité artificielle (et contraire au souhait de ré-encastrement) des secteurs d'activité économiques dans l'équation de Kaya via le PIB.
11/ Territoires du micro-local au mondial
Voici une représentation du monde dite en "fractales de territoires". Des niveaux 7 à 3, chaque territoire (cercle) se compose de sous-territoires . Les territoires de niveaux 1 sont composés de 200 individus. Nous représentons ainsi tous les habitants de la Terre(*). 8 milliard = 200 x 18.56
Renouveler la pensée économique réencastrant l'économie dans le social et le social dans la biosphère, en s'inspirant de la pensée systèmique. Ainsi à l'aide de cette vision fractale de la Terre mère : penser la résilience de "territoires systèmes" dotés de capacité d'auto-organisation (apptitude à se structurer, à créer de nouvelles structures, à apprendre, à se diversifier et à se complexifier) dans un système hierarchique (les niveaux supérieurs de la hierarchie ayant pour but de servir les objectifs des niveaux inférieurs).
Donella Meadows dans "Pour une pensée systémique" offre un aperçu de la résolution de problèmes à des échelles allant du niveau personnel au niveau mondial. En effet, certains des plus grands problèmes auxquels le monde est confronté – la guerre, la faim, la pauvreté et la dégradation de l’environnement – sont essentiellement dus à des défaillances de systèmes. Ils ne peuvent être résolus en se préoccupant d’une pièce isolément des autres, car même des détails apparemment mineurs ont le pouvoir de saper les meilleurs efforts d’une pensée trop « en silo ». Il s’agit au contraire de prendre en compte la totalité des faits d’un système complexe, en tant que parties intégrantes d’un ensemble dont les différentes composantes sont dans une relation d’interdépendance.Mais si elle présente les outils de la pensée systémique, dont les moyens de réparer les systèmes dysfonctionnels, elle rappelle aussi au lecteur de prêter attention à ce qui est important, et pas seulement à ce qui est quantifiable, de rester humble et de continuer à apprendre. Dans un monde de plus en plus compliqué et interdépendant,
On comprend alors l'intérêt de la carte emblémaique de l'équation de Gaïa VL qui se décline à chaque niveau . L'aanlyse comparée des empreintes et des trajectoires permet de relever les trois défis dans un souci de justice, en inventant de nouvelles règles du jeu économique dans un esprit de coopération et non plus de compétitivité.
(*) Le nombre de membres d'une fractale sera variable entre une huitaine (semble être le minimum) et une vingtaine (semble être un maximum). Ce qui implique un nombre de niveaux entre le monde et un habitant de minimum 7 et maximum 11 (nombre de membre puissance nombre de niveau = 8 milliards)
12/ Comparer les diètes alimentaires dans le monde avec l'équation de Gaïa.
Une alimentation dite « modernisée » augmente les équipements et donc les énergies consommées par calorie (Wh/cal). On peut noter ici, que c'est un phénomène qui est inverse de celui du besoin de mobilité et de logement où la modernisation améliore la performance énergétique des équipements sans nécessairement en ajouter.
Illustration de l'écart de performance énergétique entre une famille bolivienne et états-unienne.
L'équation de Gaïa en carte 2D de 'la publication dans Energy Policy du cas espagnol montre la trajectoire d'inefficacité de son Système Agri Alimentaire de 1960 à 2010 qui s'explique par la modernisation de l'agriculture, des équipements domestiques, du développement de la restauration hors foyer et des commerces alimentaires, ainsi que par la transformation, le conditionnement. Ici les trois 1 sont les valeurs des trois empreintes en 1960.
Celle en carte 3D montre que l'empreinte carbone a plus que décuplée en 50 ans.
Pour plus d'informations sur le sujet les études de Pimentel “Food Energy and society ” third edition 2008
13/ Equation de Kaya: critique du PIB comme indicateur pour lutter contre le réchauffement climatique
En remplaçant l'unité Gaïa par PIB dans l'équation de Gaïa, on retrouve l'équation de Kaya.
L'équation de Kaya se formule ainsi pour la devise euro« Les émissions anthropiques de CO2 des habitants d’un pays sont le produit de l’intensité carbone par la quantité d'énergie utilisée pour produire un euro de biens ou services (l’intensité énergétique primaire du PIB du pays ) et par le niveau de vie moyen des habitants (PIB/habitant) ».
Cette équation est utilisée dans les modèles macro-économiques actuelles pour comparer planifier et piloter la stratégie de baisse des émissions de C02 des pays. Il fait l'objet souvent d'un réajustement pour tenir compte des CO2 importés et exportés avec d'autres pays.
Elle amène plusieurs problèmes pour nos politiques publiques.
Source: Stratégie Nationale Bas Carbone: Les facteurs d’évolution des émissions de CO2 liées à l’énergie en France de 1990 à 2020 - Datalab - statistiques publiques - Ministère de l'écologie France – septembre 2022)
Adopté une pensée économique rénovée par l'équation de Gaïa, c'est démontrer que l'utilisation du PIB dans nos modèles macro-économiques revient à donner un prix à l’empreinte sur les ressources naturelles de l’ensemble de nos consommations de biens et service. (cf démonstration Annexe l'Argent)
critique du PIB
Les critiques sur le PIB comme indicateur de nos politiques sont nombreuses: " reconsidérer la richesse" P Viveret 2002: rapport Stiglitz-Sen-Fitoussi 2008, ..
L'équation de Gaïa permet ainsi d'en formuler de nouvelles quand à son utilisation pour lutter contre le réchauffement climatique.
- Dans le cas de deux activités successives, une activité de production polluante suivie d'une activité de dépollution le PIB comptabilise les deux activités, alors qu'elles s'annulent au regard des défis écologiques.
- Dans le cas de substitution d'un matériau extrait d'un ecosystème, par un matériau recyclé, ou des sous-produits le PIB ne fait pas de distinction.
- Dans le cas d'une technologie qui passe d'une énergie fossile à une énergie verte le PIB ne fait pas de distinction.
Elle peut inverser la critique faite au PIB comme mesure de la richesse. Par exemple des dépenses liées aux accidents domestiques, industriels ou routiers (« négatives » au regard de la mesure de la richesse produite )qui ont un impact sur les empreintes, elle sont ici comptabilisées à juste titre. Tandis que certaines activités dites « positives » qui ne sont pas comptabilisée dans le PIB (à la fois non marchandes et non administratives, comme l'art ou les activités altruistes ou les activités bénévoles) qui impacteraient peu les empreintes ne sont pas comptabilisées à juste titre.
L'équation de Gaïa
- reprend à son compte les critiques du PIB d' O de Schutter dans "changer de bousole - la croissance ne vaincra pas la pauvreté" (Les liens qui libèrent 2023) qui est muet sur la pauvreté, et les inégalités sociales galopantes dans le monde, et qui trompe les sociétés déjà riches" la croissance ne sert plus le bien-être, elle nous rend victime d'une addiction Elle génère une modernisation de la pauvreté" " nous devrions en priorité chercher à identifier les sources du bonheur subjectif et à développer les instruments de lutte contre l’exclusion qui ne passent pas par la quête de la croissance".
- propose " vital" et "viable" les 1 et les L co-décidés, en référence aux travaux de K Raworth (La théorie du dognut, 2018).
A quelles politiques l'équation de Kaya peut-elle servir ?
- Au regard de l'empreinte ressource, cette equation est muette sur . Aussi pour intégrer dans les modèles économiques l'impact sur l'environnement de certaines activités, les économistes calculent des "externalités" (prix donné à une pollution ou une extraction d'une ressource d'un écosystème) ... c'est un casse tête insoluble, quand ce n'est pas un choix de prix orienté pour satisfaire les commanditaires.
- Au regard de l'empreinte énergétique, cette equation pourrait servir, puisque les deux derniers facteurs expriment le kWh/p. Mais du fait qu'elle comprend le PIB "synonyme de richesse" et le PIB/habitant synonyme de "pouvoir d'achat" dans la pensée commune, elle est source de querelles entre partisans de la croissance (afin de générer des emplois et de la richesse pour la redistribution..etc) et ceux partisans de la décroissance. Obligeant les politiques à se cantonner sur le seul point consensuel celui de baisser l'intensité carbone, donc d'investir dans les énergies renouvelables.
- Au regard de l’empreinte carbone, cette équation est faussée car dans les pays à secteur tertiaire développé ou les prix des services sont élevés surévaluant le PIB alors que leur impact sur les trois empreinte est moindre que la part des secteurs primaire (agricole) et secondaire (BTP, industrie) dont les prix sont sous-évaluée par le PIB.
La valeur d’un bien ou d’un service en argent est l’expression de rapports de force ( actuels ou hérités) entre acteurs, elle ne prend nullement en compte la valeur de préservation de notre planète ce qui est bénéfique. Un étalon prenant en compte l’intérêt de la Nature manque aujourd’hui, c'est l'intérêt de l'unité Gaïa.
L'équation de Kaya outil de comparaison entre pays ?
Les devises
Pour comparer les stratégies entre pays, la décomposition en facteurs de le PIB présentent un autre inconvénient, puisqu'il faut convertir les monnaies nationales en une devise généralement le $. Les taux de change entre monnaies (influant donc la valeur attribuée aux empreintes carbone) dépendent des fluctuations du marché monétaire (Forex), lesquelles sont liées aux spéculations, sans aucun lien avec les impacts sur l’environnement.
Critiques des théories du développement
L'équation de Gaïa, en réfutant le PIB, en faveur d'une bio-socio-économie s'oppose aux théories économiques encore enseignées telles que
14/ Vulgariser l'équation de Gaïa (en cours de rédaction)
Les empreintes
- Leur défis
- Leur visuel
- Leur unité
Les liens entre empreintes , performance des équipements et intensité carbone des sources d'énergie
Les règles d'or d'argent et de bronze
Comment découper cette brique pour faire une brique un tiers plus petite ?
Avec le couteau Décarbonation,
- le volume gris (empreinte carbone) est réduit d'un tiers,
- la surface marron et l'arrête violette n'ont pas changé.
Avec le couteau Sobriété,
- le volume gris est réduit d'un tiers,
- la surface (empreinte énergétique) est réduite d'un tiers,
- l'arrête (empreinte ressource) est réduite d'un tiers.
Avec le couteau Efficacité,
- le volume est réduit d'un tiers,
- la surface est réduite d'un tiers,
- l'arrête n'a pas changé.
Equation dynamique et effets rebonds
Les effets rebonds peuvent s'illustrer à l'aide de ballons de baudruches.
Un ballon violet représente l'empreinte sur les ressources.
- Le dégonfler est une trajectoire de sobriété.
- Le gonfler avec une empreinte plus foncée est une trajectoire ébriété (ou hausse).
Ce ballon est placé dans un ballon marron qui représente l'empreinte énergétique.
- Le dégonfler est une trajectoire d'efficacité.
- Le gonfler avec une performance de plus en plus rouge est une trajectoire d' in-efficacité.
Ces deux ballons sont ensuite placés dans un ballon gris qui représente l'empreinte carbone.
- Le dégonfler vers un gris plus clair est une trajectoire de décarbonation.
- Le gonfler avec un gris de plus en plus noir une carbonation.
Voici une illustration d'un effet rebond.
Une politique de remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables (trajectoire décarbonation) dégonfle le ballon gris, ce qui est sans effet sur les deux autres ballons. Si ensuite, les personnes augmentent leur Gaïa/p( trajectoire d'ébriété) le ballon violet gonfle, ce qui entraine le gonflement du ballon marron qui entraine le gonflement du ballon gris. Ainsi, l'effet rebond se traduit par le ballon gris est devenu plus gros que celui initial. Exemples : le passage à des véhicules électriques et l'augmentation des km/p - Des logements produisant leur électricité photovoltaïque et l'augmentation des surfaces par personnes.
15/ La carte en 3 dimensions
Sur cette carte en 3D, une empreinte carbone se présente comme un point. Tous les points situés sur une même voile (cf note de géométrie en annexe) ont une même empreinte carbone.
La représentation en 3D n'étant pas de lecture facile à moins d'avoir un hologramme, les trajecoires SED s'étudient à l'aide des deux cartes en 2D. La représentation 3D sera donc plus utilisée par la recherche.
Cependant la maquette ci-dessous a permis à des lycéens de comprendre que l'empreinte carbone de 4 personnes dans une maison chauffée au Gaz est identique à celle d'une personne seule qui s'équipe de panneaux solaires et ne garde le Gaz que comme appoint (20% de son énergie). Et ce quelque soit la performance de la maison.
16/ Les définitions du mot sobriété
Le mot sobriété est utilisé uniquement dans le sens de réduction de son empreinte sur les ressources naturelles mesurée en Gaïa. La limite d'une trajectoire sobriété étant la valeur le 1: le vital. Présenté sur une carte en 2D ou 3D, c'est toujours une flêche de haut en bas. Son opposé, la flèche vers le haut est "l'augmentation" du Gaïa.
Dans la littérature, il y a plusieurs définitions du mot "sobriété". Certains parlent de 4 types de sobriété. La sobriété d'usage qui est celle qui nous intéresse. La sobritété de substitution qui ne concerne pas l'empreinte sur les ressources mais l'efficacité énergétique. Les sobriétés de dimension et collaboration qui concernent à la fois l'empreinte ressource et l'efficacité. Aussi si l'utilisation du mot sobriété pose problème, il conviendra de choisir un autre mot. Le mot Tempérance peut-être ?
Exemple pour un logement en colocation: si le Gaïa s'exprime en m2, co-louer son logement est une trajectoire sobriété pour celui qui accueille un colocataire : il réduit son empreinte ressource. Pour le colocataire accueilli, s'il habitait dans un logement plus petit, c'est une "augmentation".
Exemple pour un co-voiturage: Si le Gaïa s'exprime en km le conducteur réalise le même nombre de km, pas de réduction de Gaïa donc pas de sobriété. Par contre sa consommation d'énergie par km est divisée par deux grace à la personne covoiturée. La co-voituragen bien qu'étant également un partage de son bien, est une trajectoire efficacité.
17/ Les effets psychiques et somatiques des styles de vie hors des limites 1 et L - Le bien être - l'Ubuntu (en cours de rédaction)
Dasho Karma Ura, (
Un individu au-delà d’un plafond freine sa dimension altruiste et sa compassion envers la nature. Cette souffrance est de nature spirituelle.
Il développe alors une addiction à sa consommation (comme l’alcoolisme, la boulimie) ou son mode de vie (faste, puissance..). Cette dépendance devenue compulsive, sa volonté et sa rationalité ne pouvent plus agir librement , ses facultés mentales sont alors en souffrance.(Un alcoolique qui pourtant dit vouloir arrêter, n'arrive pas à se sevrer). Ces maladies psychiques peuvent s'amplifier , vers des pathologies graves, voir jusqu’au suicide.
Dasho Karma Ura, affirme même que dans une société, ce sont les consommations excessives qui provoquent des comportements défavorables à la bonne harmonie de la société.
18/ Les conférences des parties COP , proposition de réforme
Voici les 4 incidences qu’auraient les trois propositions au niveau international si elles étaient appliquées.
- Les pays ne négocieraient plus aux COP à 195. Ce sont une douzaine de sous-continents qui compareraient leurs empreintes et leurs trajectoires. L’analyse comparée, ou « benchmarking », qui serait appliquée est une méthode stratégique permettant de comparer les performances, processus et gouvernances. Les participants peuvent ainsi identifier les bonnes pratiques, déceler leurs lacunes et définir de nouvelles règles économiques communes et corriger des plans d’action. En intelligence avec ce niveau mondial, chaque pays membres au sein de son sous-continent procéderait de la même manière.(cette proposition est expliquée dans la vidéo à la partie III "vision fractale de la Terre Mère" à 30 minutes).
- Les négociations ne porteraient plus par secteurs économiques mais par besoins humains. (cette proposition est expliquée dans la vidéo partie II "besoins humains" à 11 minutes et Partie V "Boussole équation de Gaïa" 41 minutes)
- L’indicateur utilisé ne serait plus le seul CO2 émis, mais également les kWh consommés et l'empreinte sur les ressources naturelles. L’application de la règle d’or permettrait alors de traiter ensemble COP Climat et COP Biodiversité. ( le lien entre les trois est expliquée dans la vidéo partie II "équation de Gaïa" 14 minutes)
- La carte emblématique est alors l’image de la situation des sous-continents au regard de l'objectif commun, diffusée après chaque COP, tout habitant de la Terre pourra la comprendre.
Voici l'argumentation basé sur la réussite mondiale bien connue et documentée depuis plusieurs années du benchmarking
La façon de penser la conduite de trajectoires du local au mondial est très similaire à celle qui a permis aux multinationales de se développer. Nous indiquerons en ittalique les analogies. Mais en précisant que les intentions de l’équation de Gaïa sont à l’opposé de celles des multinationales !! A l’inverse des multinationales dont l’objectif est de servir le seul intérêt du système financier quitte à détruire les milieux naturels, les protections sociales, les cultures, asservir les gouvernements, faire du lobbyng et de la corruption de parlementaires pour obtenir des lois favorables...etc. Les objectifs de l’équation de Gaïa sont de réencastrer l’économie dans le social et la socio-économie dans la biosphère afin de réduire les émissions de GES, de partager l’énergie, et de restaurer des écosystèmes.
Nous allons voir en effet que leur mode de gouvernance n’est pas celui de la compétition (bien que ce soit celui de la guerre économique qu’il livre avec leurs concurrents locaux, régionaux ou nationaux), mais celui de coopération pour atteindre leurs objectifs. (l'analogie est simple nécessité de la coopération pour des trajectoires sobriété-efficacité-décarbonation pacifiques, à l'inverse de l'équation de Kaya)
Pour réussir leur développement toutes les multinationales utilisent la même gouvernance : les mêmes organisations, le même management et les mêmes indicateurs issus de leur comptabilité analytique. Ceci est vrai, quelles que soient les activités des multinationales. Celles qui produisent des biens (ciment, yaourt...) ou des services (consulting, technologie...) (l'analogie est simple activités= besoins humains)
L’organigramme d’une multinationale est un emboitement de poupées russes du global au local, avec à la tête de chaque entité géographique et activité, un responsable. (l'analogie est simple avec la vision fractale des système bio-socio-économiques)
Le management mondial repose sur des réunions de direction à tous les niveaux. Ces réunions permettent de suivre l’évolution d’indicateurs (prévu, réalisé, objectif) et choisir des plans d’action. Ces réunions sont périodiques et celle au niveau mondial est présidée par le Président qui représente les intérêts des actionnaires. (l'analogie est simple la COP)
Il s’agit de trois indicateurs appelés dans leur jargon les KPI (Key Product Indicators). Ils viennent de l’équation comptable des bénéfices appliquée à chaque niveau local et consolidée à chaque niveau de l’organigramme, pour arriver au niveau mondial. L’équation du bénéfice B= CA-A-F est la somme de trois termes (un terme positif : le chiffre d’affaires, et deux termes négatifs : les achats et les frais)..
- Chiffre d'Affaire : indicateur des ventes, de l'activité à venir (le premier terme)
- Marge Brute : indicateur de la production réalisée sur la période = CA - Achat (les deux premiers termes)
- Bénéfice : indicateur de la rentabilité réalisée sur la période = MB- Frais
Ces chiffres sont rassemblés dans un tableau de bord qui est simple à transmettre à tous les salariés.
(l'analogie est simple équation= produit de facteur, KPI = empreintes, tableau de bord = cartes de l’équation de Gaïa VL)
Voici l'argumentation proposée pour les niveaux inférieurs
Ce mode de gouvernance a fait ses preuves. Il est remarquable de simplicité, de concision et d’homogènéité. En se déclinant identiquement à tous les niveaux et en fonctionnant avec des allers-retours continus de haut en bas et de bas en haut, il offre un tout cohérent, réactif, efficace, efficient. Et surtout il permet de s’adapter à la grande diversité de mentalités, de cultures, de types d’Etats, de législations dans le monde. (l'analogie est simple s’adapter aux diversité de style de vie)
Chaque responsable d'activité à son échelle territoriale compare ses KPI avec ses collègues d'autres territoires ayant la même activité, situés à un même niveau ou à des niveaux supérieurs ou inférieurs. Il recherche alors de bonnes pratiques ailleurs qu'il pourrait transposer. Lors des réunions de direction (cf exposé plus haut), chaque responsable visualise les KPI de son activité et celle de ses pairs des autres activités. Pour préparer cette réunion, tout responsable doit préalablement réunir ses responsables et les avoir entendus sur leurs KPI. Il maîtrise alors ses KPI, qui ne sont que la consolidation de ceux de ses subordonnés. Il connaît alors ses marges de manœuvre pour répondre aux objectifs qui viendront du haut. Après la réunion de direction, il réunit à nouveau ses équipes pour leur communiquer les objectifs venus du haut et définir les plans d’actions plans d'actions à mettre en œuvre (restructuration, plan social, embauche, investissement..etc). Il leur communique également des valeurs minimales, maximales et objectifs par KPI sur lesquelles ils doivent s'engager à agir.
(l'analogie est simple responsable = repésentant d’un territoire, KPI objectif.. = trajectoires sobriété-efficacité-décarbonation, plans d'action = nouvelles règles du jeu, KPI mini = Vital, KPI max = Limite)
19/ Les points aveugles de l'équation de Gaïa
Modéliser en économie revient à simplifier la réalité. Voici les limites identifiées à ce jour de l'équation de Gaïa.
- le modèle raisonne par empreinte personnelle, il ne prend pas actuellement en compte, les empreintes liées à des services collectifs comme la scolarité, les hopitaux..
- le modèle choisit de ne pas prendre en compte la démographie. Une autre façon de résoudre les crises est de diminuer le nombre d'habitants sur terre.
- le modèle ne prend en compte que deux des Neuf processus limites qui remettent en cause la stabilité de la biosphère : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone,
Source et remerciements
à l'origine de ces travaux: les pensées de Patrick Viveret, Samuel Thirion, Bruno Théret, Bernard Lietaer, Pape François Laudato Si, Kate Raworth théorie du Donut, René Dumont, Pierre Calame, Dasho Karma Ura, Bruno Latour, Jean Baptiste Fressoz, André Gorz, Olivier de Schutter, Jean Michel Servet , Jean Pascal Derumier
Les séminaires et travaux de l'archipel des confluences , du carrefour des indicateurs du collectif Cap Bien Vivre, du conseil scientifique du mouvement SOL, le réseau Togethe, Osons les contributions citoyennes
Le rapprochement Kaya/ Gaïa : Benoit Lebot,
Les personnes qui ont soutenu et participé: Phillipe Gros, Anne Simon, Gervaise Debucquet, Mireille Navarrete, Patrick de Verdières, Antoine Deza, Béatrice Egretaud, Julien Thomas Thibault Soline Thierry du Crest, Sylvain Mion, Valérie Anjon, Patrick Behm, Bodin Alice, Lucas Chabalier, Olivier Crevoisier, Yamina Saheb, Jean Christophe Visier, Senoussi Rachid, Céline Vercelloni, Pierre Alain Cardona, Jean Michel Servet, Julie Chabaud, Matthieu Doutreligne, Tebaldo Vinciguerra, Bertrand Catagirone, Fiona Ottaviani, Jean Luc Roux
Annexe I Le levier monnão - pluralisme monétaire
Cette annexe est le fruit de travaux avec des économistes institutionalistes (Theret, Servet..) et des praticiens ( citoyens engagés, juristes, banquiers..) au sein du mouvement SOL
Si l'on interroge les citoyens, sur ce qu'il faudrait faire pour changer des comportements individuels et colllectifs, et notamment aller vers les objectifs de l'accord de Paris, leur premier réflexe est d'argumenter par la raison, et de sensibiliser par les émotions. Nos pensons à des fresques du climat, de la bidiversité, ou encore à des emissions de télévision ou de radio, des sites internet d'information, des jeux sérieux de sensibilisation. C'est le premier levier pour tout changement de comportement. Les enseigants vont penser à leur rôle d'éducateur. ( On peut noter que c'est ce même levier que est utilisé par des entreprises pour faire changer des comportements d'achat avec la publicié ou les influenceurs. c'est encore ce levier qui est utilisé par la propagande de certains états, ou la cyberinfluence de pays étrangers)
Levier 1: celui psychosociologique de l’information, de l’éducation, ou de la propagande/publicité
Ce premier levier peut se heurter aux classiques "freins aux changements" et s'avérer insuffisant ou trop lent. C'est le cas aujourd'hui avec les urgences sociales et écologiques. Dans ce cas, les partis politiques et les pouvoirs publiques étudient comment activer deux autres leviers.
Levier 2: celui de l'argent (taxe, fiscalité, aides, incitations, redistribution, subventions),
Ce deuxième levier est idéalement d'abord expérimenté, puis évalué, et ensuite s'il produit les changements escomptés généralisé. Il est parfois imposé et peut produire des réactions fortes. Comme le cas de la taxe carbone, qui a provoqué le mouvement des gilets jaunes, ou le cas des hausses d'impôts des plus fortunés "ligne rouge à ne pas franchir", menace de censure des députés deêdroites et d'extême droite.
Dans nos sociétés consuméristes, le levier argent est pour le changement des modes de vie plus écologiques, un véritable mantra. Il faut des aides pour acheter une voiture électrique, des aides pour la rénovation énergétique des logements, des aides pour les investissement en énergie verte..etc. Or comme les recettes de l'impôt manquent et l'endettement de l'état est impossible (il n'est possible que auprès des banques en cas de crise financière, auprès de l'économie en cas de crise Covid, et de l'armée en prévision d'une guerre), ce levier est comme le premier insuffisant.
Levier 3: celui de la loi (interdictions, obligation, normalisation).
Ce troisième levier est souvent difficile à mettre en oeuvre, car il lèse les intérets d'acteurs économiques, qui pèse alors sur les ministères et les parlementaires (lobbying, corruption), dans la presse d'oppositions aux mesures écologiues et sociales, ou dans la rue.
Voici trois ecemples pour nos trois empreintes :
- CO2 - les vignettes Crit'Air et l'interdication de circuler,
- Ressources: interdictions de pesticides en agriculture,
- Energie: l'interdiction de location des passoires énergétiques....
Quand les expressions "khmers verts" , "écologie punitive" sont brandies, ce levier s'avère politiquement risqué pour les députés. Il est comme les deux précédents insuffisant.
Nous proposons un quatrième levier: le changement de règles économique par besoin et par territoire que nous appelerons monnão
Levier 4: celui du monnão
L’équation de Gaïa offre de nouvelles une unité de compte : les trois empreintes des besoins. Elles sont ainsi l'occasion d'un retour à des pratiques monétaires plurielles, et l'occasion d'expérimenter des règles et des gouvernances originales.
L'histoire de l'humanité témoigne d'apparitions de phénomènes de type monétaire très variés suite à des crises. Ces monnaies ou quasi-monnaies ont des usages et des facettes propres à des civilisations, des cosmogonies, des hiérachies de valeurs , des systèmes de relations sociales..etc. En ce XXI ème siècle, face à la crise climatique, nos sociétés crées des monnaies (au sens large , selon la définition du monnao exposé dans cette annexe). En voici deux : Le marché carbone au niveau international et les CEE au niveau national. Malheureusement les effets produits ne sont pas à la hauteur et sont par leur mode de gouvernance des scandales . Fraude à la TVA , rapport de la cour des comptes sur les CEE 2024.
L'émergence de monnaies alternatives dans le monde (cf "How new currencies turn scarcity inti prosperity , rethinking Money"montre qu’il existe un potentiel important à la fois de créativité citoyenne susceptible d’alimenter des dynamiques sociales de solidarité et de coresponsabilité journées des innovations monétaires. En France, les Monnaies Locales Complémentaires et Citoyennes, les Systèmes d’Echanges Locaux (SEL) et les Accorderies témoignent de prémices dans ce domaine.
Deux catégories de monnão peuvent être créés à tous niveaux de fractales.
monnão d’abondance
- Projet Eco-civics and ECOs
- Projet d'expérimentation d'une monnaie temps en kWh
- Projet de monnaie fiscale temps en mettant dans notre contexte actuel les journées de prestation du 21 mai 1836
monnão de rareté
- projet de compte carbone co-décider au niveau de la France. L’unité de compte est l’empreinte carbone. La monnaie est émise et distribuée annuellement par quota attribué à tout citoyen (ou à chaque famille) en nombre de tonnes de CO2 auquel chacun a droit (nombre décroissant d’année en année jusqu’à arriver à 2 tonnes de CO2 par an et par habitant au plus tard en 2050).
- projet de sécurité sociale alimentaire durable codécidé à l'échelle d'un territoire.
Tout territoire peut être ainsi invité à inventer son monnão; faire preuve de créativité, d’expérimentation pour s'il le veut conjuguer convivialité et solidarité.
La question du lien avec l'argent
La quasi-monnaie crée peut être convertible ou non en Euro. Le compte carbone propose une bourse d'échange des euros et des kg de CO2. La monnaie fiscale temps propose une parité heure-euros fixée démocratiquement. Celle monnaie temps en kWh n'a aucune convertibilité.
Voici un outil pour aider à concevoir des monnão Fiche monnão à télécharger
Annexe II L'argent
L’argent exerce par essence une fonction d’unité de valeur des biens et services consommés. Ainsi plutôt que d’utiliser le Gaïa, nous pouvons convertissons l’empreinte sur les ressources en regardant le prix de chaque bien ou service. Ainsi pour le transport : les km parcourus en train ont le prix du billet de train, ceux parcourus en voiture ont le prix de l’essence, de l’amortissement du véhicule, de son entretien... etc. Avec l’équation de Gaïa, nous raisonnons secteurs par secteurs, chacun nécessitant des politiques différentes puisque leur impact sur les trois défis et la justice social n'ont rien de commun. Avec l'argent, l’ensemble des secteurs (y compris ceux non pertinents au regard des trois défis -une prestation intellectuelle impacte peu les resssources naturelles et peut avoir un coût élevé- peuvent être pris en compte. La conversion de l’empreinte sur les ressources en devise du secteur de l’éducation, de la santé est possible : ce sont les prix des dépenses d’éducation, de santé..etc. Ainsi toutes les activités humaines peuvent être mesurées en argent (puis converties en devise) à travers les consommations finales et les productions intermédiaires.
Conversion en euros de l’empreinte sur les ressources
Secteurs |
Sous-secteurs |
Empreinte sur les ressources en Gaïa |
Conversion en € |
Transport |
Train Avion Voiture |
Σ km = Σ km train +Σ km avion +Σ km voiture |
Prix des billets de train, d’avion, des consommations de carburant et de l’entretien pour la voiture |
Alimentation |
Domestique Restauration hors foyer |
Σ cal aliments = Σ cal RHF + Σ cal domestique |
Prix d’achat d’un repas, Prix d’achat de la nourriture, coûts de stockage, de cuisson.
|
Santé, éducation, loisirs, justice...
|
|
La part matérielle de ces services peut s’exprimer dans l’unité du secteur correspondant (communication en kbits, bâtiment en m² ...), la part immatérielle n’utilise pas de ressources naturelles. |
Prix des services privés et publics |
Total |
|
Non cumulable |
Cumulable Σ coûts transport, alimentation, autres biens et services |
PIB = C + I + G + (X – M), avec Consommation (C), Dépenses publiques courantes (G) Investissements (I) Exportation (X) Importation (M)
Ainsi avec la colonne de droite, l’empreinte sur les ressources de la population d’un pays mesurée par l'activité économique en argent en ajoutant les investissement (avec les corredctions des importataions et exportatation) est le PIB
Σ empreinte des ressources/p = PIBPays/p x Population = PIBPays
Annexe III note de géométrie sur la représentation en 3D
La représentation graphique de la fonction x*y*z= constante est un hyperplan. Elle ressemble à un plan tendu dans le quadrant positif et incliné selon à un triangle équilatéral de sommets [(x=1 ; y=0 ; z=0), (x=0 ; y=1 ; z=0), (x=0 ; y=0 ; z=1)). Plan qui serait déformé par une sphère jetée selon l’axe (x=y=z). A défaut de nom existant dans la littérature, les géomètres pourraient parler de nappe hyperboloïde uniforme. Comme nous ne nous intéressons pas aux valeurs quand x ou y ou z sont proches de zéro ou tendent vers l’infini, la surface ressemble à une voile de spinacker gonflée par le vent. Nous parlons de voile. Les 1 et L de l’Empreinte carbone (Ec) de l’Empreinte énergétique (Ee) et de l’Empreinte ressource (Er) délimitent le volume où s’inscrit la diversité des trajectoires. x*y*z= plancher Ec et x*y*z= plafond Ec sont deux nappes à distance l’une de l’autre (elles sont quasi-hyper parallèles ?) celle plancher étant plus proche du point (x=0 ; y=0 ; z=0) elle est « sous celle plafond » . La nappe plancher est comme déformée par une sphère de rayon plus petit que la sphère qui déforme la nappe plafond. Le volume entre le 1 et L Ec est l’épigraphe de la nappe 1 Ec tronqué par la nappe L Ec. Ce volume est borné par z=1 Er et z= LEr .C’est l’épigraphe de l’hyperboloïde 1Ec tronqué par l’hyperboloïde LEc et borné 1 L Er figure YY. Ce volume borné est délimité par x*z=1 Ee et x*z= L Ee Ce qui pourrait s’appeler une section de l’épigraphe tronqué de la nappe 1 Ec figure ZZ. Nous parlons de copeau de bois.Le point tel que les empreintes ressources énergétiques et carbones sont à leur valeur objectif est le point de coordonnées [(x= Ec obj / Ee obj ; y= Ee obj / Er obj; z= Er obj)]. Il n’est pas nécessairement au « barycentre » de la section de l’épigraphe tronqué de la nappe 1 Ec. La projection d’un copeau sur un plan (z=0 ou x=0 ou y=0) se fait comme sur une carte d’état-major. Ce sont des projetés de coupes successives.
L’espace de diversité de l’équation de Gaïa est situé à l’intersection des voiles 1 et L sectionnées par les plans courbes des isocourbes 1 et L et sectionnées par les plans issus des point 1 et L de l’axe Gaïa.